Premières expériences et engrenages : Chapitre 111 : Subterfuge dévoilé

Catégories : Homme soumis, Femdom Domination féminine
il y a 1 an

Chapitre 111 : Subterfuge dévoilé

  • Sébastien et une maîtresse, répondis-je honnêtement.

Tous les regards se tournèrent vers Tata Marguerite. Les avis respectifs entre Christine et Marguerite sur Maitre Lucifer, l’insistance de Tata Marguerite à me faire boire ce biberon, alors que l’envie de jouer n’y étais pas après ma démonstration chez Lucifer, la facilité de Lady Christine à toujours me défendre, tout convergeait.

  • Vous n’avez pas le sadisme nécessaire, accusa-t-elle alors Maîtresse Diane, devant nos regards insistants. Jamais prête à aller aussi loin que lui. Ethique, accord préalable, concilier, négocier… Les soumis ne doivent marcher qu’à la douleur et aux médocs. Ils ne sont rien et leur avis ne compte pas.

  • Tu dis cela alors que tu as sûrement le soumis le plus libre, car le plus pris par ses activités extérieures, celui qui a les plus grands pouvoirs. Que ce soit d’ailleurs en dehors de nos jeux, mais également dans le choix de décider des séances auxquels il participe ou non, se moqua Lady Christine.

L’affaire ne semblait pas tourner comme elle l’avait espéré. En minorité, ne trouvant plus rien à redire…

  • Médor ! On s’en va, répondit-elle.

  • Non, maitresse. J’ai beaucoup apprécié le temps que nous avons passé ensemble, mais je connais Maître Lucifer et je ne jouerai pas avec. Je suis d’accord avec ce que les autres maîtresses pensent de lui. Il corrompt votre fonction, vos jeux, l’esprit même de cette relation qui unit les dominés aux dominateurs et dominatrices.

  • Nous avons des photos et des vidéos de toi…

  • …qui mettront un terme à ma carrière, termina-t-il. A l’inverse, j’ai suffisamment de preuves pour le mettre en prison, pour séquestration et pire, ainsi que d’autres personnes de sa bande. Pour le meilleur et pour le pire, nos avenirs sont maintenant indissociablement liés. Mais je reste du côté de Maîtresse Diane.

  • Tu ne peux pas choisir ! Tu ne peux pas changer ! commença-t-elle à s’énerver.

  • Vous avez bien arrangé le transfert de Lassie, même s’il a échoué, rétorqua Lady Christine.

  • Alors tu restes ? chercha-t-elle à changer avec son ton doucereux, après que le déni et la colère n’aient rien donné

  • Oui. Je voudrais discuter avec Maîtresse Diane de mes opportunités et de mon nouveau contrat.

Tata partit furieuse. Je vis même un sourire, à peine réprimé sur le visage de Ben, lorsque celui-ci lui donna son manteau. Sébastien, se trouvant bien seul, partit avec elle au même instant où notre hôtesse s’apprêtait à le congédier.

  • Y en a-t-il d’autres ? me demanda Maîtresse Diane.

  • Je ne sais pas. Probablement pas.

  • En tout cas ni Ahmed, ni Valérie, ni Nathan, ni moi n’en faisons partie, avança Nathalie.

  • Comment le savez-vous, demanda Diane, de plus en plus suspicieuse.

  • Nathan a échangé les préservatifs. Celui qui a été remis est celui d’Ahmed, de sa consommation avec Valérie. Elle a compris avant moi ce qui se tramait et a convaincu Nathan de faire l’échange, dévoila Nathalie.

  • C’est le sperme d’Ahmed ? dis-je, tandis que Nathan de son poing fermé découvrait mon propre préservatif, totalement et intégralement vide, comme un prestidigitateur dévoilerait l’un de ses tours.

  • Oui. Cela te déçoit, me demanda Nathalie. C’est parce que tu t’avères encore puceau ? se moqua-t-elle de moi.

Après ce à quoi je venais d’échapper, mon pucelage était bien la dernière chose qui m’importait. Je repensais à la terrible fin que m’avait prophétisé Lisa. J’en frissonnai encore, ou était-ce à cause de ma tenue d’Adam, au milieu de toutes ces femmes et valets, maintenant rhabillés

  • Sachant que ton deuxième choix, ou plutôt ton troisième vient de partir en claquant la porte, tu choisirais qui maintenant ? insistait-elle.

  • Vous désireriez être sur la liste ?

  • Tu me choisirais ? demanda-t-elle, me mordant le lobe de mon oreille.

  • Non ! Pas avant la séance de BDSM que je vous dois. J’aime trop votre frustration à chaque fois que je choisis quelqu’un d’autre ou même quand je porte juste le regard sur une autre, complétai-je en déplaçant ma vision sur un large panorama, des autres femmes autour de moi. Seriez-vous encore plus méchante si je choisissais Valérie ?

  • Infiniment plus. D’un sadisme des plus excessifs, cruels et endiablés, ajouta-t-elle, sans s’empêcher d’ajouter ce dernier mot connoté aux évènements récents et qui fit réagir mon corps d’un léger tremblement.

  • Comment as-tu su qu’il fallait mentir ? me demanda Lady Christine.

  • Ce pari. J’en avais entendu parler déjà cette nuit. Il me semblait que c’était le point d’orgue de ce weekend. Je n’avais pas compris comment du sperme avait atterri dans ce que je croyais être mon préservatif, mais j’étais réveillé depuis suffisamment longtemps pour déchiffrer que ce « miracle », dis-je en me retournant vers Valérie, était survenu pour mon bien.

  • Sais-tu quelle heure il est ? me demanda Valérie.

Je regardai la pendule. Dix-huit heures et cinquante-cinq minutes.

  • Maîtresse Diane, l’interpellai-je à mon tour, lui montrant la pendule.

Elle opina de la tête, me confirmant que ma participation à cette intégration s’achevait enfin, au grand désarroi de Lassie.

  • Quand nous présenterez-vous Ladyscar ? demanda Nathalie. Cela fait maintenant plusieurs fois durant ces deux derniers jours que nous savons que ce n’est pas vous, Maîtresse Diane. Alors ? Quel est le problème ?

Un silence glacial s’appesantit dans la pièce. Tout le monde était au courant du subterfuge, sauf mes deux copines. L’intensité des crises et des drames m’avait fait, nous avait fait, oublier mascarade et prudence et aucun d’entre nous ne savait plus comment sauver la situation.

  • Parce que c’est moi, dit Ladyscar en entrant dans la pièce.
J adore^^ Une plume toujours aussi agréable à lire, notamment pour ce type de révélation :-)
Ah ! Ladyscar se dévoile enfin.
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